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LE PRÉTEXTE DE LA BONNE CAUSE !

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La tension est grande entre la Chine et les États-Unis, la tension est grande entre l'Aghanistan et les États-Unis, la tension est grande entre l'Irak et les États-Unis, la tension est grande entre l'Iran et les États-Unis, la tension est grande en la Palestine et Israël (alliés des USA), la tension est forte entre la Corée du Nord et Corée du Sud (alliés des USA), la tension est grandissante entre la Thaïlande (alliés des USA) et le Cambodge (qui commencera à exploiter son pétrole dès 2012 : Pétrole au Cambodge ), et la paix est fragile entre les États-Unis et la Russie, le Vénézuela, Cuba et ainsi de même pour beaucoup de pays du globe.   Partout où l'on entend parler de guerre, et d'affrontements de toutes sortes les Américains (USA) et les Anglais (England) font toujours parti du contexte. Je les surnomme les AmisRequins, ils sont toujours dans le décor mondial quand leurs intérêts monétaire et stratégique est en cause. Ces deux pays ont une soif insatiable de pouvoir. Il faut vraiment ête naïf de croire que c'est le peuple américains, ou anglais qui en décident ainsi. L'on sait très bien que ce sont les multinationales qui tiennent les ficelles avec la nouvelle ère de mondialisation.

 

Après les visites successives d’Hillary Clinton et d’Obama à Beijing (en novembre 2009), pour convenir avec le président Hu Jintao d’une nouvelle ère de paix et de collaboration stratégique entre les deux premières puissances mondiales, les É-U changent de vitesse. Faites vos jeux, rien ne va plus !

 

1-chine-2-a6351.jpgOn vient d’apprendre que le gouvernement étasunien va livrer à Taïwan pour 6,4 milliards de dollars d’armes de guerre, composées de missiles de différentes sortes, et d’hélicoptères. Rappelons à ce sujet que Bush, en novembre 2008 avait approuvé des contrats militaires portant sur la même somme, avec Taïwan. Il s’agit donc probablement des mêmes contrats, mis provisoirement entre parenthèses. Beijing avait en effet riposté en reportant une rencontre qui avait été antérieurement prévue avec le Pentagone.

 

Ensuite cette affaire disparut des écrans. Et ne voilà–t-il pas qu’elle réapparait, tel un serpent de mer (ou peut-être tel un dragon !) Pourtant, jusqu’ici, il avait semblé que Washington admettait que Taïwan fasse désormais partie de la sphère chinoise. Les Étasuniens n’en parlaient d’ailleurs plus. Mais ils viennent d’affirmer, en guise de justification de cette livraison, que Taïwan avait besoin d’armes “pour avoir du poids dans ses négociations avec la Chine”. Ah ! Les braves gens ! Je ne pensais pas que les É-U avaient de l’humour à ce point. À moins qu’ils ne prennent l’ensemble des habitants de la planète pour des imbéciles.

 

Au vu de leur dialectique habituelle, cela n’a rien d’improbable. Ma Ying-jeou, le président de Taïwan, m’a beaucoup fait rire, en affirmant de son côté dans le discours qu’il vient de prononcer à propos de cette livraison, que celle-ci faciliterait son rapprochement avec le gouvernement de Beijing. Il faut cependant rappeler ses variations dans le passé pour apprécier le personnage :
Il s’est opposé au référendum de 2004, qui n’a d’ailleurs pas eu lieu, en se prononçant pour la réunification de Taïwan avec la Chine et contre l’indépendance de Taïwan. Cependant, le 17 mars 2008, au cours de la campagne électorale pour les élections présidentielles, Ma décrivit Taïwan comme étant un "État souverain". Par contre, suite à son élection, le 22 mars 2008, il affirma qu’il améliorerait les relations avec la Chine continentale, notamment en permettant des vols directs vers la Chine, en autorisant la venue d’un plus grand nombre de touristes chinois, et en aidant les industries taïwanaises à s’implanter sur le continent. Il ajouta qu’il prônait le statu quo en termes politiques : ni indépendance de Taïwan, ni réunification. Mais il tint parole pour le reste. Une grande partie de l’industrie taïwanaise est passée sur le continent, ce qui semble constituer cependant un affaiblissement de sa position dans “ses négociations avec la Chine”.
Comprenne qui pourra !

Ensuite, évènement passé inaperçu lors du soixantième anniversaire de la création de la République Populaire de Chine, la délégation taïwanaise défila à Beijing le 1er octobre 2009, en tant que province chinoise, et non en tant qu’État invité. Personne ne semble avoir remarqué cette particularité étonnante, pourtant tout à fait significative. Chinoiserie peut-être ?

 

Tout cela devient obscur, n’est-ce pas ? Il y a anguille sous roche, sans aucun doute !
Laissons donc pour le moment de côté les réactions de la Chine, qui suspend la coopération militaire offerte par Obama il y a très peu de temps, et menace les É-U de sanctions économiques. On en reparlera lorsqu’on verra plus clair dans cet embrouillamini.
Contentons-nous de faire quelques hypothèses.
***
Visiblement, il s’est passé quelque chose qui a tout changé dans les intentions d’Obama, et ceci depuis très peu de temps, car la Chine a apparemment été stupéfaite de ce retournement de situation.

 

Pour mieux comprendre comment se comporte les États-Unis en conflit je vous invite à regarder ce vidéo et de bien écouter, ce qui a poussé les Américains à entrer en guerre lors de la deuxième guerre mondiale 1939-45). Ce vidéo d'environ une heure donne une très bonne explication de l' "INDUSTRIE DE LA GUERRE". Et oui la guerre est en premier lieu une business.


Le mythe de la bonne guerre.
Sommes-nous entrés dans une période comparable à celle qui a précédé les deux guerres mondiales? Un premier coup d'oeil sur les images de foules abruties par la propagande, en 1914, 1939 ou aujourd'hui, n'est guère flatteur.
L'historienne Annie Lacroix-Riz le confirme : à chaque fois qu'il y a remise en cause du statu quo issu de la précédente guerre, en particulier dans la zone très disputée d'Europe de l'Est, une autre déflagration mondiale est à nouveau possible.
Certes, des données fondamentales ont changé, comme le projet d'hégémonie planétaire des États-Unis, demeurés seule super-puissance après l'effondrement de l'Union soviétique, nous rappelle le journaliste Stanko Cerovic, qui s'inquiète de la démesure inscrite dans la politique occidentale depuis la fin de la Guerre Froide.
Tous les empires se sont effondrés par les méfaits de leurs guerres, renchérit le Général Gallois, et les États-Unis qui se sont récemment lancés dans des expéditions coloniales telles l'Afghanistan ou l'Irak, dressent contre eux la majorité des populations. Toute la difficulté des chancelleries, à l'heure actuelle, est de constituer des alliances pour que les Etats-Unis déclinent avant d'avoir pu passer à l'acte, nous détaille le journaliste écrivain Thierry Meyssan, en nous citant par exemple le projet des pays pétroliers de retourner à l'étalon-or ou de convertir une partie des marchés en Euros.
Mais sommes-nous impuissants face à ce risque de troisième guerre mondiale?
Gaspar Miklos Tamas, ancien député du Parlement hongrois, lit les évolutions de notre époque avec la lucidité de celui qui fut un dissident du bloc de l'Est et qui s'oppose aujourd'hui à la marche forcée libérale. Oscar Negrin nous montre un exemple au Vénézuéla de comment la résistance populaire s'organise.
L'humoriste Dieudonné, après avoir consulté son ancêtre, nous renvoie à nos responsabilités dans le développement actuel de haines raciales et de replis communautaires face auxquels nous devons nous insurger.
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